top of page
Rechercher

1918. A bord du dirigeable ZD-3 en patrouille au-dessus de la Manche

  • marine-maubec
  • il y a 2 jours
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 1 jour

Comme lors de tous les conflits, la Première Guerre mondiale sur mer ne se passa pas comme les stratèges des différents pays l'avaient imaginée. Ils avaient rêvé d'une guerre courte et de combats d'escadres ; elle fut longue et il y en eut peu et furent peu conclusifs. En revanche, l'arme sous-marine y prit son essor, en particulier du côté allemand.

On compta 351 sous-marins allemands opérationnels au cours du conflit ; ils coulèrent plus de 12 millions de tonnes de navires alliés. Cependant 178 sous-marins allemands furent détruits par les Alliés qui révisèrent progressivement leurs tactiques – ils abandonnèrent "les routes patrouillées" pour "les convois escortés" en avril 1917. Ils renforcèrent et renouvelèrent également leurs moyens de lutte. Parmi les nouveaux moyens mis en oeuvre, il y eut les moyens aériens. A la fin de la guerre, la France consacrait ainsi à la lutte contre les sous-marins 1 260 avions et 37 dirigeables pour sécuriser ses approches (source Ardhan).

A la fin de la guerre, parmi les dirigeables dont la France s'était équipée figurait le ZD-3 (ZD comme Zodiac). Celui-ci vola à partir de juillet 1918 depuis le terrain d'Écausseville dans la Manche où avait été construit un impressionnant hangar. Il effectua 64 sorties avant d'être dégonflé le 14 novembre 1918 à la suite de l'armistice,

C'est une vue de son équipage dans sa nacelle qui est présentée sur la photo ci-dessous qui appartient à la collection iconographique du SHD de Vincennes. Cette nacelle mesurait 11 mètres pour y accueillir un équipage de 5 hommes. Compte tenu des problèmes rencontrés par ces dirigeables et de leur faible capacité évolutive (vitesse maximale de 74 km/h), leur mise en oeuvre était restreinte à des conditions météorologiques clémentes. Cela semble bien être le cas ici, car bien que chaudement équipés nos marins ne paraissent pas souffrir du froid. Le pilote du ZD-3 était alors l'enseigne de vaisseau Jean-Marie de Font-Réaulx.

ree

ree

Depuis 1917 (circulaire du 18 avril), le personnel volant sur dirigeable portait des insignes particuliers : pilote à gauche, personnel spécialiste navigant (observateur, mécanicien, TSF, mitrailleur, canonnier) à droite.

ree

En dépit des multiples accidents que connurent les dirigeables (on pourra relire https://www.marins-traditions.fr/post/1924-les-obsèques-du-cdt-du-plessis-commandant-du-dirigeable-dixmude), les avions mirent du temps à totalement les supplanter dans la Marine, puisque les derniers furent désarmés à compter du 1er octobre 1937.

 
 
 

Commentaires


Post: Blog2 Post
  • Facebook

©2025 par éric schérer. Créé avec Wix.com

bottom of page